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Alzheimer : 5 habitudes pour faire diminuer les facteurs de risques

Avec 225000 nouveaux cas par année, la maladie d’Alzheimer représente à elle seule 70% des démences de la personne âgée. Selon les chiffres de la Fondation Vaincre Alzheimer, on estime que, d’ici 2050, on devrait recenser plus de 1 800 000 cas de personnes touchées par une maladie neurocognitive. Si l’on ne connaît pas les causes exactes de la maladie d’Alzheimer, on comprend de mieux en mieux les facteurs de risque et les moyens de prévention. Certaines habitudes de vie pourraient nous protéger.

Si l’on ne peut pas encore dire que la maladie d’Alzheimer se soigne, les progrès fulgurants de la recherche médicale permettent de mieux cerner la maladie et de tester de nouveaux médicaments prometteurs. L’un des enjeux de la recherche Alzheimer reste le dépistage précoce. En effet, de plus en plus d’études confirment le développement de la maladie dans le cerveau, bien avant l’apparition des premiers symptômes. Par ailleurs, agir en amont, sur les facteurs de risques, permettrait de prévenir son apparition. Si le facteur héréditaire n’est pas à exclure, il aurait une incidence minime et concernerait surtout les cas d’Alzheimer précoce, avant 65 ans. Prévention et dépistage précoce se trouvent ainsi au cœur des préoccupations pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. 

  1. Préserver les liens sociaux

Selon les professionnels, il s’agit d’un élément essentiel de la prévention contre Alzheimer. La sociabilité, les interactions sociales et le fait de rencontrer régulièrement de nouvelles personnes permettent de stimuler le cerveau de manière tout à fait particulière et de préserver les capacités cognitives de la personne. Par ailleurs, la dépression et l’isolement peuvent représenter un facteur de risque important de la maladie d’Alzheimer. Il ne faut jamais minimiser une situation d’isolement et une coupure des liens sociaux chez une personne âgée ou même plus jeune, car cela peut créer un terrain propice à la maladie d’Alzheimer. Avec l’âge on peut avoir tendance à rester davantage chez soi, à abandonner les sorties et les rencontres. Il est essentiel de veiller à préserver ces activités. Si la personne a du mal à se déplacer, il est important d’organiser des visites régulières à domicile pour l’aider à préserver des liens sociaux. En résidence seniors ou en Ehpad, les personnes âgées peuvent continuer d’échanger, de partager et de faire de nouvelles rencontres. 

  1. Pratiquer une activité physique

Il est communément admis que la pratique d’une activité physique régulière protège de nombreuses maladies et nous aide à rester en forme. Cette bonne habitude aurait également un impact sur les facteurs de risque d’Alzheimer en protégeant notre cerveau. En effet, le sport aide le cerveau à s’oxygéner, ce qui est essentiel pour préserver ses facultés. Il n’est pas nécessaire d’être un grand sportif et chacun peut pratiquer l’activité de son choix et à son rythme. La marche peut être un excellent moyen de garder la forme et de s’oxygéner sans faire trop d’efforts et en douceur. Par ailleurs, lors de la dernière crise sanitaire liée à la pandémie de covid 19, l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, avait mis en place une expertise urgente pour rappeler les risques liés à la sédentarité sur notre santé. Le rapport de l’Anses rappelle ainsi que chez les personnes de plus de 65 ans, la sédentarité, en plus de comporter de nombreux dangers pour la santé physique comme l’augmentation de la déminéralisation osseuse, augmente également le déclin cognitif. 

  1. Surveiller son alimentation  

Plusieurs facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer peuvent être liés à l’alimentation et à l’hygiène de vie. En effet, l’hypertension artérielle, le diabète, le surpoids, l’obésité et une alimentation malsaine ont été identifiés comme facteurs de risque. Or, il est largement possible de modifier ces paramètres et leur influence négative en adoptant de bonnes habitudes, en veillant à des menus équilibrés, en contrôlant notre apport en sucre et en sel et en privilégiant les produits frais aux produits manufacturés. Une alimentation saine joue un rôle important dans le contrôle du diabète et permet à la fois de diminuer les nombreux risques liés à cette maladie et d’agir sur la prévention de la maladie d’Alzheimer. 

  1. Diminuer l’alcool et le tabac

Une consommation excessive d’alcool et le tabagisme sont à l’origine de nombreux problèmes de santé. Il n’est évidemment pas facile de se séparer radicalement de ces habitudes, surtout lorsque l’on devient physiquement et psychologiquement dépendants. Tout comme pour un grand nombre d’autres maladies, ils font partie des facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer. Il existe de plus en plus de méthodes naturelles pour aider les personnes qui éprouvent véritablement l’envie de se séparer de ces dépendances. Parmi elles, l’hypnose a déjà obtenu des résultats convaincants lorsque l’on souhaite arrêter de fumer.  

  1. Protéger son cerveau et ses facultés cognitives

Pour se protéger de la maladie d’Alzheimer, il est également recommandé de stimuler régulièrement son cerveau. En effet, un faible niveau d’instruction a été identifié comme l’un des facteurs d’Alzheimer. Étudier, raisonner, réfléchir, comparer, se remémorer sont autant d’exercices que l’on fait en permanence lorsque l’on fait des études, ce qui permet d’entraîner le cerveau et de préserver ses capacités cognitives. Même lorsque l’on est à la retraite, il est possible de continuer à se documenter, à s’instruire, ou à faire des exercices mentaux sous la forme de jeux. Par ailleurs, les médecins recommandent également aux jeunes d’être prudents au quotidien pour éviter les accidents à l’origine de traumatismes crâniens, qui peuvent également favoriser par la suite l’apparition de la maladie. 

Ainsi, en se penchant sur les principaux facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer, on se rend compte qu’il est réellement possible d’agir en matière de prévention et que la maladie n’est pas une fatalité. Hormis l’hérédité qui n’occupe pas une place prépondérante et encore moins déterminante, les autres facteurs de risques sont majoritairement liés au mode de vie et aux habitudes qu’il est toujours temps de changer. 

Sophie B.

Rédactrice, journaliste presse et web passionnée de lettres et de belles lettres, Sophie dispose d’une grande expérience dans le domaine de la rédaction. A la recherche de la satisfaction des lecteurs, Sophie s’attache à la clarté du sens autant qu’à la beauté du verbe. Un diplôme de Sciences Politiques tout comme une formation d’enseignante lui permettent d’allier justesse, dynamisme et rigueur au service d’un contenu unique et recherché. Elle part sans cesse à la recherche de la réalité du terrain. Ses investigations auprès des publics concernés et les interviews qu’elle mène avec professionnalisme rendent son contenu vivant et instructif. Depuis plusieurs années, Sophie met sa plume et son expertise au service des seniors, afin d’approfondir de manière claire et rigoureuse les thématiques qui les touchent de près.

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