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Infirmière en pratique avancée : un nouveau métier en Ehpad

Depuis quelques années, un nouveau professionnel de santé fait son apparition dans certains Ehpad : l’infirmière en pratique avancée, ou IPA. Si ce métier reste encore méconnu du grand public et peu répandu dans les établissements, il représente une évolution majeure dans l’organisation des soins en Ehpad. Mais qui est vraiment l’IPA ? Quel est son rôle auprès des résidents ? En quoi sa présence améliore-t-elle la qualité de l’accompagnement ? 

Selon la définition énoncée par l’ARS, l’Agence régionale de santé, “La pratique avancée permet à des professionnels paramédicaux (par exemple, des infirmiers) d’exercer des missions et des compétences plus poussés, jusque-là dévolues aux seuls médecins.” 

L’infirmière en pratique avancée constitue une réponse innovante aux défis actuels des Ehpad : pénurie de médecins coordonnateurs, besoins croissants en soins des résidents de plus en plus dépendants, nécessité d’une coordination renforcée entre les différents intervenants. Dotée de compétences élargies par rapport à une infirmière diplômée d’État classique, l’IPA vient enrichir l’équipe soignante sans pour autant remplacer qui que ce soit. Son positionnement unique, à mi-chemin entre les soins infirmiers traditionnels et la coordination médicale, lui permet d’apporter une réelle valeur ajoutée dans l’accompagnement quotidien des personnes âgées en établissement.

Qu’est-ce qu’une infirmière en pratique avancée ?

L’infirmière en pratique avancée est une infirmière diplômée d’État qui a suivi une formation complémentaire de niveau master pour exercer des missions élargies dans un domaine de spécialité. Cette profession a été créée en France en 2018 pour répondre aux besoins croissants du système de santé et améliorer l’accès aux soins, notamment pour les pathologies chroniques.

Pour devenir IPA, l’infirmière doit remplir plusieurs conditions. Elle doit d’abord être titulaire du diplôme d’État d’infirmier et justifier d’au moins trois années d’exercice professionnel en tant qu’infirmière. Elle doit ensuite obtenir un diplôme d’État d’infirmier en pratique avancée, délivré après deux années de formation universitaire supplémentaire au sein d’un master spécialisé.

Cette formation approfondie permet à l’IPA d’acquérir des compétences étendues dans l’un des cinq domaines d’intervention définis par la réglementation. 

Les cinq domaines de compétences proposés aux IPA sont les suivants: 

  • Pathologies chroniques stabilisées : diabète, maladies cardiovasculaires, insuffisance respiratoire chronique, maladies neurodégénératives
  • Oncologie et hémato-oncologie : prise en charge des patients atteints de cancers et de maladies du sang
  • Maladies rénales chroniques, dialyse et transplantation rénale : suivi des insuffisances rénales et des patients dialysés ou greffés
  • Santé mentale et psychiatrie : accompagnement des troubles psychiatriques et de santé mentale
  • Urgences : prise en charge des situations d’urgence dans les services dédiés

C’est dans le domaine des pathologies chroniques stabilisées que les IPA exercent le plus fréquemment en Ehpad, les résidents présentant très souvent plusieurs maladies chroniques nécessitant un suivi régulier et coordonné. Fin 2024, la France comptait un peu plus de 3 000 infirmiers en pratique avancée diplômés et près de 2 000 étaient encore en formation, témoignant du développement progressif de cette profession.

La formation et les compétences spécifiques de l’IPA

Le parcours de formation de l’IPA se distingue nettement de celui d’une infirmière classique. Après l’obtention du diplôme d’État d’infirmier et trois ans d’expérience minimum, la candidate à la fonction d’IPA intègre un master universitaire de deux ans, organisé en quatre semestres. Cette formation combine enseignements théoriques et stages pratiques dans le domaine de spécialité choisi.

Le programme de formation couvre plusieurs grands domaines de compétences. L’IPA approfondit ses connaissances en évaluation clinique avancée, apprend à réaliser des diagnostics infirmiers complexes et à élaborer des plans de soins détaillés. Elle développe également des compétences en prescription, qui constituent l’une des principales spécificités de ce métier : prescription d’examens complémentaires, renouvellement d’ordonnances, adaptation de posologies. La formation inclut par ailleurs des enseignements en coordination des parcours de soins, en leadership clinique et en recherche en soins infirmiers.

Les compétences acquises permettent à l’IPA d’intervenir de manière autonome dans certaines situations tout en travaillant en collaboration étroite avec les médecins. Cette autonomie encadrée constitue l’une des caractéristiques majeures de la profession : l’IPA n’est ni une infirmière classique, ni un médecin, mais occupe une position intermédiaire qui enrichit considérablement l’offre de soins.

Il est important de souligner que l’IPA exerce toujours dans le cadre d’un protocole d’organisation défini avec un médecin. Ce protocole précise les situations cliniques qu’elle peut gérer en autonomie, celles nécessitant l’avis du médecin, ainsi que les modalités de collaboration et de transmission d’informations. En Ehpad, ce protocole est établi avec le médecin coordonnateur de l’établissement.

Le cadre réglementaire des missions de l’IPA

Avant de détailler les missions concrètes de l’IPA en Ehpad, il convient de rappeler le cadre réglementaire qui encadre cette profession. Selon les décrets de 2018 et leurs modifications ultérieures, notamment le décret n° 2025-55 du 20 janvier 2025, la pratique avancée recouvre quatre grands axes de compétences définis par la loi.

Premièrement, l’orientation, l’éducation, la prévention et le dépistage permettent à l’IPA de conduire toute activité jugée nécessaire dans ces domaines. 

Deuxièmement, l’évaluation clinique et paraclinique, la conclusion et le suivi autorisent l’IPA à conduire un entretien avec le patient, effectuer une anamnèse complète, procéder à un examen clinique, réaliser des actes d’évaluation et de conclusion clinique, et adapter le suivi en fonction des résultats obtenus. 

Troisièmement, la réalisation d’actes techniques autonomes permet à l’IPA d’effectuer des actes techniques spécifiques à son domaine d’intervention, dont la liste est définie par arrêté. 

Quatrièmement, la prescription et l’adaptation thérapeutique donnent à l’IPA la possibilité de prescrire des examens complémentaires et des dispositifs médicaux, de renouveler et adapter des prescriptions médicales, et depuis janvier 2025, de réaliser la primo-prescription de certains médicaments dont la liste est définie par arrêté.

Ces quatre missions réglementaires s’exercent toujours dans le cadre d’un protocole d’organisation établi entre le ou les médecins et l’IPA. Ce protocole précise les domaines d’intervention de l’IPA, les modalités de prise en charge des patients, les échanges d’information nécessaires et les réunions de concertation à organiser.

Les six missions opérationnelles de l’IPA en Ehpad

Dans la pratique quotidienne en Ehpad, ces quatre missions réglementaires se déclinent en six missions opérationnelles concrètes, qui peuvent varier légèrement selon les besoins spécifiques de chaque établissement et le temps de présence médicale disponible. Ces six missions ont notamment été présentées par Sandrine Méar, IPA exerçant dans trois établissements finistériens, lors du congrès de la Société française de gériatrie et gérontologie à la fin novembre 2025*.

Évaluer et suivre l’état de santé des résidents de manière approfondie

L’une des missions centrales de l’IPA consiste à réaliser des évaluations gériatriques standardisées pour chaque résident. Cette évaluation, beaucoup plus complète qu’un simple examen infirmier classique, permet de dresser un portrait détaillé de l’état de santé global de la personne : fonctions cognitives, capacités fonctionnelles, état nutritionnel, risque de chute, état psychologique, douleur, qualité de vie.

L’IPA adapte sa trame d’évaluation aux besoins de chaque établissement et aux attentes des médecins avec lesquels elle collabore. Dans certains établissements, l’évaluation se concentre davantage sur les aspects fonctionnels, dans d’autres sur les dimensions cognitives ou nutritionnelles. Cette souplesse permet une réelle adaptation aux priorités de chaque structure.

Le rythme des évaluations suit généralement un protocole établi : une première évaluation un mois après l’admission du résident, une deuxième à trois mois, puis une évaluation annuelle. Ce suivi régulier permet de détecter précocement toute évolution de l’état de santé et d’ajuster la prise en charge en conséquence.

L’objectif principal de ces évaluations n’est pas de constituer un dossier supplémentaire mais bien de définir un projet de soins concret et réaliste pour chaque résident. L’IPA remet systématiquement son évaluation au médecin coordonnateur afin d’échanger sur la situation, puis effectue une restitution auprès des équipes soignantes. Cette transmission est essentielle pour que l’évaluation se transforme en actions concrètes d’accompagnement.

L’IPA assiste également, autant que possible, à la mise en place des projets d’accompagnement individualisés. Son expertise clinique lui permet d’apporter un regard complémentaire sur les objectifs de soins et de proposer des axes d’intervention pertinents. Par exemple, pour un résident présentant une obésité et des facteurs de risque cardiovasculaire, l’IPA peut proposer un objectif de prévention et mobiliser tous les professionnels concernés : médecin, diététicien, enseignant en activité physique adaptée et équipe soignante.

Adapter et ajuster les traitements en lien avec les médecins

L’IPA dispose de compétences de prescription qui, bien qu’encadrées, constituent une réelle plus-value dans le suivi des résidents. Elle peut renouveler les ordonnances pour les traitements chroniques stabilisés, adapter les posologies en fonction de l’évolution clinique du résident, prescrire certains examens complémentaires nécessaires au suivi (prises de sang, radiographies), et prescrire des dispositifs médicaux.

Ces prérogatives permettent une réactivité accrue dans la prise en charge. Lorsqu’un résident présente un déséquilibre glycémique nécessitant un ajustement d’insuline, ou qu’un bilan biologique de contrôle s’impose, l’IPA peut intervenir rapidement sans attendre la visite du médecin traitant. Cette réactivité évite des retards de prise en charge potentiellement préjudiciables pour la santé du résident.

Toutes ces prescriptions s’effectuent bien entendu dans le cadre du protocole établi avec le médecin coordonnateur et en informant systématiquement les médecins traitants des résidents concernés. L’IPA ne se substitue jamais au médecin mais vient compléter l’offre de soins en assurant un suivi plus rapproché.

Prévenir les complications liées au vieillissement et aux pathologies chroniques

La prévention constitue l’un des chevaux de bataille de l’IPA en Ehpad. Grâce à son suivi régulier des résidents et à sa connaissance approfondie de leurs pathologies, elle peut anticiper les risques de complications et mettre en place des actions préventives ciblées.

Cette mission de prévention s’exerce à plusieurs niveaux. Au niveau individuel, l’IPA identifie notamment les résidents à risque de dénutrition, de chute, d’escarre ou de décompensation d’une pathologie chronique, et met en place des mesures adaptées. Au niveau collectif, elle organise des actions de sensibilisation et de prévention sur diverses thématiques : hygiène bucco-dentaire, dépistage des cancers, prévention du tabagisme, équilibre diabétique.

Ces actions de prévention permettent souvent d’éviter des complications graves et des hospitalisations coûteuses, tout en améliorant la qualité de vie des résidents.

Coordonner les soins avec les équipes pluridisciplinaires

L’IPA joue un rôle majeur de coordination entre tous les acteurs intervenant auprès des résidents. Elle fait le lien entre l’équipe soignante, le médecin coordonnateur, les médecins traitants, les kinésithérapeutes, les orthophonistes, les psychologues et tous les autres professionnels impliqués dans la prise en charge.

Cette fonction de coordination est particulièrement précieuse dans le contexte des Ehpad où de nombreux intervenants se succèdent auprès des résidents. L’IPA assure la cohérence des interventions, évite les doublons ou les oublis, et garantit une transmission efficace des informations entre tous les professionnels.

Elle organise également le parcours de soins des résidents en anticipant leurs besoins médicaux. Par exemple, pour un résident atteint d’une pathologie cancéreuse, l’IPA coordonne les rendez-vous de suivi, s’assure de la bonne réalisation des examens prescrits, fait le lien avec les services hospitaliers et adapte les soins en établissement en fonction de l’évolution de la maladie.

Participer à la formation du personnel

L’IPA contribue activement à la formation continue de l’équipe soignante. Elle organise des ateliers thématiques sur des sujets variés : gestion du diabète, prévention des cancers, hygiène bucco-dentaire, sevrage tabagique, prise en charge de la douleur, accompagnement de fin de vie.

Ces formations permettent de maintenir et d’actualiser les compétences des professionnels, d’harmoniser les pratiques au sein de l’établissement et d’améliorer globalement la qualité des soins. L’expérience montre que ces actions de formation ont un impact considérable. Dans certains établissements, près de 200 professionnels ont pu être formés en un an, et presque autant de résidents ont été sensibilisés sur diverses thématiques de santé.

Faciliter l’accès aux soins spécialisés et optimiser la gestion des urgences

L’IPA travaille à améliorer l’accès des résidents aux soins spécialisés et à limiter les hospitalisations non nécessaires. Grâce à son suivi rapproché et à sa capacité d’évaluation clinique avancée, elle peut souvent gérer en établissement des situations qui auraient autrement conduit à une hospitalisation.

Lorsqu’une hospitalisation s’avère néanmoins indispensable, l’IPA facilite l’orientation du résident vers le service approprié et assure la transmission des informations médicales nécessaires. Elle peut également organiser des consultations spécialisées au sein même de l’établissement ou en ambulatoire, évitant ainsi des déplacements difficiles pour les résidents très dépendants.

Les missions complémentaires de l’IPA

Au-delà de ces six missions principales, l’IPA en Ehpad intervient fréquemment sur des situations plus complexes qui nécessitent une expertise particulière.

Elle gère par exemple les situations de refus de soins, fréquentes en Ehpad notamment chez les résidents atteints de troubles cognitifs. L’IPA analyse les raisons du refus, propose des stratégies alternatives pour faire accepter les soins, et accompagne l’équipe dans cette démarche délicate. Elle mène également des entretiens avec les familles lorsque des situations complexes le nécessitent, faisant bénéficier les proches de son expertise clinique et de sa capacité d’écoute.

L’IPA intervient aussi sur des questions éthiques sensibles : accompagnement de fin de vie, respect de la vie intime des résidents, utilisation de la contention. Sur ce dernier point, certaines IPA développent une expertise reconnue. Elles réalisent des audits des pratiques de contention, élaborent des protocoles avec les médecins, forment les équipes, et assurent une réévaluation régulière des contentions en place. Ces démarches permettent souvent de réduire significativement le recours à la contention tout en diminuant paradoxalement le nombre de chutes, démontrant qu’une réflexion approfondie sur ces pratiques bénéficie directement aux résidents.

L’IPA et le médecin coordonnateur : une collaboration complémentaire

L’arrivée d’une IPA en Ehpad ne vient en aucun cas remplacer le médecin coordonnateur, mais bien compléter son action. La relation entre ces deux professionnels repose sur une collaboration étroite définie par un protocole d’organisation.

Le médecin coordonnateur conserve l’ensemble de ses missions réglementaires : élaboration du projet de soins de l’établissement, validation des admissions, évaluation du niveau de dépendance, coordination de l’ensemble des intervenants médicaux et paramédicaux. L’IPA vient enrichir ce dispositif en assurant un suivi clinique plus rapproché des résidents et en déchargeant le médecin coordonnateur de certaines tâches.

Dans les établissements qui manquent de médecin coordonnateur, l’IPA peut partiellement pallier cette absence, même si elle ne peut juridiquement pas assumer toutes les missions dévolues au médecin coordonnateur. Sa présence permet néanmoins d’assurer une continuité de suivi médical qui améliore considérablement la qualité de la prise en charge.

Certains médecins coordonnateurs qui travaillent avec des IPA, notamment en télécoordination, soulignent le caractère précieux de cette collaboration. Ils décrivent l’IPA comme se situant à la croisée du soin, de la coordination et de l’expertise clinique, apportant une véritable valeur ajoutée à l’organisation des soins en établissement.

Les bénéfices concrets pour les résidents et les établissements

La présence d’une IPA en Ehpad génère plusieurs bénéfices tangibles, tant pour les résidents que pour l’organisation de l’établissement.

Pour les résidents, le suivi rapproché assuré par l’IPA permet une détection plus précoce des complications et une prise en charge plus réactive. Les évaluations régulières conduisent à une personnalisation accrue des soins. Les actions de prévention améliorent la qualité de vie et réduisent le risque de complications graves. La réduction des hospitalisations évitables préserve les résidents du stress et des risques liés aux transferts vers l’hôpital.

Pour les équipes soignantes, l’IPA constitue une ressource précieuse. Elle apporte un soutien clinique au quotidien, forme les professionnels, et contribue à valoriser leurs compétences. Sa présence renforce la cohésion d’équipe autour de projets communs et améliore la qualité des pratiques professionnelles.

Pour l’établissement, l’IPA participe à l’amélioration de la qualité des soins, ce qui peut se traduire par une meilleure image et une attractivité accrue. La réduction des hospitalisations génère également des économies et limite les ruptures de parcours pour les résidents. Enfin, la présence d’une IPA peut faciliter le recrutement et la fidélisation du personnel soignant, qui apprécient de travailler avec un professionnel aux compétences avancées.

Ainsi, l’infirmière en pratique avancée représente une évolution majeure dans l’organisation des soins en Ehpad. Dotée de compétences élargies acquises au terme d’une formation de niveau master, elle assure un suivi clinique approfondi des résidents, coordonne les parcours de soins, adapte les traitements en lien avec les médecins, et développe des actions de prévention et de formation.

Sa présence apporte une réelle valeur ajoutée sans se substituer à aucun autre professionnel. Elle vient enrichir l’équipe en apportant un niveau d’expertise supplémentaire et en assurant une articulation renforcée entre tous les acteurs. Pour les familles qui cherchent un Ehpad pour leur proche, la présence d’une IPA peut constituer un gage de qualité de la prise en charge médicale. Elle témoigne de la volonté de l’établissement d’innover et d’offrir un accompagnement optimal aux résidents. Le déploiement progressif des IPA en Ehpad s’inscrit dans une transformation plus large du secteur de la gérontologie, visant à mieux répondre aux besoins croissants d’une population de résidents de plus en plus âgés et dépendants. Cette évolution, encore en cours, devrait s’accélérer dans les années à venir.

Source : ARS / *Gerontonews

Sophie B.

Rédactrice, journaliste presse et web passionnée de lettres et de belles lettres, Sophie dispose d’une grande expérience dans le domaine de la rédaction. A la recherche de la satisfaction des lecteurs, Sophie s’attache à la clarté du sens autant qu’à la beauté du verbe. Un diplôme de Sciences Politiques tout comme une formation d’enseignante lui permettent d’allier justesse, dynamisme et rigueur au service d’un contenu unique et recherché. Elle part sans cesse à la recherche de la réalité du terrain. Ses investigations auprès des publics concernés et les interviews qu’elle mène avec professionnalisme rendent son contenu vivant et instructif. Depuis plusieurs années, Sophie met sa plume et son expertise au service des seniors, afin d’approfondir de manière claire et rigoureuse les thématiques qui les touchent de près.

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